La compulsion alimentaire chez les femmes

Stress et compulsion alimentaire: la nourriture « doudou »

Pour combler un stress ou on ne sait quel manque, quelle femme ne s’est pas dirigée vers son frigo ou son placard à épicerie pour grignoter quelque chose en rentrant le soir? Parfois même avant d’avoir quitté son manteau ou posé son sac…

Quelle femme active n’a pas dans le tiroir de son bureau, quelques petits paquets de biscuits au cas ou…un vers 10H avec le café, un vers 16H avec la boisson chaude…

Ces comportements quotidiens, sans trop d’importance lorsqu’ils sont maîtrisés, peuvent vite devenir dangereux lorsqu’ils ne sont plus sous contrôle. Si chaque après midi, c’est le paquet de gâteau ou la tablette de chocolat qui y passe, ou chaque soir, le saucisson ou le camenbert, il est important d’en parler et de comprendre ce qui se cache derrière cette compulsion.

Souvent ces pulsions peuvent être reliées au stress et à la fatigue, mais aussi au manque de confiance, à la lassitude, au manque de sommeil ou à plein d’autres désordres physiques ou émotionnels.

La nourriture intervient comme un réflexe de survie, une pause douceur (dans un monde de brut!!), un anti-stress non médicamenteux (mais non moins toxique), une petite récompense « parce qu’on l’a bien mérité ».

Et ce n’est que devant la glace, quelque temps après que l’on culpabilise… cette fois c’est décidé, on ne craque plus!! on a de la volonté, on n’achète plus de gâteau, plus de saucisson, et on va y arriver…

Mais c’est sans compter votre patron qui revient vers vous pour un dossier à rendre pour « hier », ou votre petit dernier qui vient de tomber malade la veille d’une réunion importante…

Et c’est reparti…

La nourriture devient notre doudou, celui qui nous réconfortait le soir sur notre oreiller, nous réconforte aujourd’hui sur le palais et dans notre estomac.

L’alimentation nous rassure, nous rempli et nous donne un semblant (mais vraiment juste un semblant) d’énergie…et comme le sucre appelle le sucre, on rentre dans une spirale infernale sans trop savoir comment en sortir…