Addiction au sucre

 

Addiction au sucre

Plusieurs substances sont utilisées pour adoucir les boissons et les aliments. Pendant de nombreux siècles, le miel a été l’édulcorant de l’humanité. Connue au temps de la préhistoire en Asie, la canne à sucre est une plante qui a voyagé avec les hommes. Rare et cher au Moyen Âge, le sucre s’est démocratisé au 19e siècle suite à l’exploitation de la betterave sucrière et à l’extraction du sucre dans les raffineries industrielles. La notion de dépendance au sucre, qui fait l’objet d’un débat, serait la difficulté pour une personne de contrôler son apport en aliments ou boissons sucrés.

En quoi peut-on dire que le sucre est une addiction ?

Nous allons nous pencher sur l’idée que le ­sucre présente un ­potentiel addictif aussi important que diverses autres drogues.

Il faut savoir qu’il est plus difficile de se débarrasser du sucre que de se débarrasser du tabac ou autres drogues.

En effet la dépendance au sucre est assimilée à la dépendance à d’autres substances telles que la cocaïne, ce qui démontrerait pourquoi il est si difficile de s’en priver.

Pour cette étude, nous allons mettre de côté le sucre naturellement présent dans les aliments tels que les fruits par exemple.

D’après des études menées sur le sucre et sur ces effets addictifs, la consommation de sucre activerait un mécanisme appelé « la récompense du cerveau », Il consisterait en une libération de dopamine, qui viendrait renforcer la sensation de plaisir. Ce mécanisme pourrait provoquer la recherche permanente d’encore plus de sucre chez les sujets addicts.

Aux États-Unis, au Canada ou en Allemagne, l’addiction au sucre toucherait 5 à 10% des gens.

Étant considéré, dans notre pays, comme une dépendance faible, la dépendance au sucre se rapporterait plus à celle de la caféine ou de la nicotine, qu’à celle de la cocaïne. Néanmoins, le mot « dépendance » assimilé au sucre est remis en question et fait débat.

En effet, selon certains chercheurs, on ne parle pas de dépendance pure et dure comme le cas des drogues, mais de phénomènes liés à la dépendance comme la « tolérance », la « perte de contrôle », « le sevrage » et « la rechute ». A savoir que, pour eux, « le sucre ne peut scientifiquement pas être une drogue, car il ne contient pas de substance toxique pour l’organisme, et ne présente pas de propriétés psychoactives. ».

Néanmoins, on ne peut que constater que nous abusons du sucre car, chaque année, un français en consomme près de 35kg.

Les industrielles ont profité du sucre pour l’intégrer dans les sodas, biscuits, céréales, mais aussi dans les plats préparés. Le problème, c’est que la surdose de sucre se trouve dans la plupart des produits consommé par les enfants, ce qui est grave car ils incitent les enfants à consommer des produits mauvais pour leur santé. D’ailleurs les enfants deviennent facilement accros au sucre (bonbons, soda, plat pré-préparés) dès leur plus jeune âge.

Pour les industriels, le sucre, comme le sel, est un produit très bon marché et il présente de nombreux avantages dans le prix de revient des produits alimentaires.

 

Résultat, la consommation de sucre crée une habitude et appel notre système à en augmenter la dose pour continuer d’en apprécier les saveurs.

 

Le sucre est bel et bien une addiction, il est difficile de s’en passer et comme le dit le dicton, « le sucre appel le sucre ».